• Hervé Morin, né le 17 août 1961 à Pont-Audemer (Eure), est un homme politique français.

    Député de la 3e circonscription de l'Eure de 1998 à 2007 et président du Nouveau Centre depuis 2008, il est ministre de la Défense des deux premiers gouvernements François Fillon (2007-2010). Il est candidat à l'élection présidentielle de 2012.


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  • Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger, au Maroc, est un homme politique français, député européen et co-président du Parti de gauche (PG). Élu local de Massy puis du département de l'Essonne à partir de 1983, il est élu sénateur de l'Essonne en 1986 et réélu en 1995 et 2004. Il est ensuite élu député européen dans la circonscription Sud-Ouest en 2009.

    Jean-Luc Mélenchon est ministre de l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, sous le gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin. Au Parti socialiste, il fait partie de l'aile gauche jusqu'au congrès de Reims de novembre 2008, date à laquelle il quitte ce parti pour fonder le Parti de gauche. Au départ président du bureau national du Parti de gauche, il en est actuellement le co-président, aux côtés de Martine Billard. Jean-Luc Mélenchon est candidat à l'élection présidentielle de 2012 au nom du Front de gauche.


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  • Son père Gabriel Lozès (en) a été ministre de la Santé puis ministre des Affaires étrangères du Dahomey (actuel Bénin) en 1964-1965 et secrétaire général du Parti démocratique dahoméen, le parti unique. En 1979, la famille de Patrick Lozès s'installe en France à Creil (Oise), puis à Villepinte (Seine-Saint-Denis).

    Diplômé en pharmacie et diplômé de l'École supérieure de commerce de Paris, il rejoint l'UDF en 1988. Lors des élections législatives de 2002, il est candidat de ce parti dans la première circonscription de Paris.

    En 2003, il fonde le Cercle d'action pour la diversité (CAPDIV) qui milite contre les discriminations touchant entre autres les noirs, mais aussi les homosexuels et les juifs.

    En 2005, il fonde le Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), dont il est élu président (réélu en 2008). En novembre 2011, Louis-Georges Tin lui succède à la présidence du CRAN.

    En octobre 2007, Patrick Lozès se voit confier par le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, une mission sur le développement écologique de la Martinique, portant notamment sur la pollution dans ce département d'outre-mer. Il démissionne au mois de novembre en dénonçant des pressions dont il aurait été victime pour renoncer à s'intéresser au chlordécone, un pesticide cancérogène utilisé notamment dans les bananeraies.

    « Vous pouvez difficilement parler de la pollution des sols en évitant le scandale des pesticides. C’est là que ça a posé problème et que je me suis indigné des pressions inadmissibles, que je suis parti écœuré parce que je n’ai pas senti le courage écologique et politique nécessaires à la manifestation de la vérité. On a fait pression sur moi à propos d’une question qui est majeure. Je ne peux pas mettre en balance des intérêts économiques et des vies humaines. Avoir fait pression est une attitude indigne d’un ministère d’Etat. J’en suis scandalisé ! »

    — Entretien à Afrik.com, le 7 décembre 2007.

    En 2007, Patrick Lozès est attaqué par les partisans de Dieudonné, qui le classent parmi les « anti-Dieudonné » et même parmi les « chasseurs de Dieudonné ». Patrick Lozès considère que l'humoriste « est devenu un représentant de l’extrême-droite ».

    En 2008, Patrick Lozès se voit confier la direction intérimaire de la Chambre de commerce de la diaspora africaine en France, partenaire de la National Black Chamber of Commerce (en) (NBCC), membre de l'United States Chamber of Commerce. La même année, il crée une entreprise de conseil en communication, L & Associés. En 2009, il est élu au conseil d'administration de la National Black Chamber of Commerce, qu'il représente à partir de 2008 pour ses activités en France.

    En janvier 2009, il devient membre du Conseil scientifique et d'évaluation de la Fondation pour l'innovation politique.

    En novembre 2009, Patrick Lozès se voit confier avec le sociologue Michel Wieviorka, président du Conseil scientifique du CRAN, la direction d'une mission de lutte contre le racisme et contre le communautarisme par le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, et celui de l'Intérieur, des collectivités territoriales et de l'Outre-mer, Brice Hortefeux.

    Le 4 mai 2011, Patrick Lozès, après avoir quitté la présidence du CRAN, annonce son intention de se présenter comme candidat à l'élection présidentielle 2012. Il propose un projet « en faveur de l’égalité » avec un slogan « En 2012, ne votez pas blanc ».


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  • Corinne Lepage, née le 11 mai 1951 à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française.

    Ancienne ministre de l'Environnement, ancienne membre de Génération Ecologie, fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996, co-fondatrice et ancienne vice-présidente du Mouvement démocrate jusqu'en mars 2010, elle est députée au Parlement européen depuis 2009.

    Elle est également présidente-fondatrice du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), association d'étude de l'impact des techniques génétiques sur le vivant.

    Enfin, elle enseigne à l'Institut d'études politiques de Paris depuis 1997.


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  • François ASSELINEAU est né le 14 septembre 1957 à Paris.

    Bachelier scientifique mention Très Bien, Diplômé d’HEC Paris en 1980, il a été reçu au concours d’entrée à l’ENA à l’issue de son service national en 1982.

    Sorti deuxième de la voie d’administration économique en 1985 (Promotion Léonard de Vinci), il a choisi le grand Corps de l’Inspection générale des finances.

    Il a notamment été chargé de mission auprès du Président du Crédit National puis chef du bureau Asie-Océanie à Bercy avant d’être appelé, en 1993, comme conseiller pour les affaires internationales au cabinet de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur du gouvernement Balladur.

    En juin 1995, il devient directeur du cabinet de Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme, dans le gouvernement Juppé – I, puis en janvier 1996 chargé de mission au cabinet d’Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Juppé – II, où il est en charge de l’Asie, de l’Océanie, de l’Amérique latine et des questions économiques. À ce titre, il prépare sur le fond les voyages du président de la République et du ministre des affaires étrangères, notamment en Chine, au Japon, en Asie du sud-est et en Amérique latine. Il rencontre et participe aux entretiens avec de nombreux dirigeants de la planète, depuis le Pape Jean-Paul II jusqu’à l’Empereur du Japon, et de Nelson Mandela aux chefs d’État brésilien, argentin, saoudien, chinois (Jiang Zemin, Li Peng), vietnamien, indonésien, etc.

    Après la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997, il rejoint l’Inspection des finances et se rapproche de Charles Pasqua lorsque celui-ci décide, en janvier 1999, de présenter une liste aux élections européennes de juin pour protester contre la ratification sans référendum du traité d’Amsterdam. Quelques mois plus tard, François Asselineau devient directeur chargé des affaires économiques et internationales au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua, puis son directeur de cabinet de 2000 à 2004. Nicolas Sarkozy, qui devient Président du même Conseil général en avril 2004, l’écarte en le nommant Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, poste qui sera vite supprimé parce que ses analyses, bien qu’irréfutables, ne sont pas les bienvenues.

    François Asselineau, actuellement Inspecteur général des finances et professeur dans plusieurs écoles de commerce, s’est engagé en politique en 1999, en adhérant pour la première fois à un parti, le Rassemblement pour la France (RPF), dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Membre du Bureau National, directeur des études et porte-parole de ce parti, François Asselineau est élu Conseiller de Paris en mars 2001 sur une liste qu’il conduisait dans le XIXe arrondissement (15,8% des voix au second tour, en triangulaire contre le candidat socialiste et contre le candidat RPR-UDF).

    Ayant commencé par écrire sous des pseudonymes dans plusieurs revues, analysant avec acuité les raisons pour lesquelles la construction européenne conduit la France dans une impasse politique, économique, sociale et morale d’ampleur historique, il est devenu peu à peu un penseur et un conférencier écouté.

    Le 25 mars 2007, jour du 50ème anniversaire du Traité de Rome, il a décidé de créer un nouveau mouvement politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR), dont le but essentiel est de faire sortir la France des traités européens, sereinement, unilatéralement, démocratiquement et conformément au droit international. Cette rupture décisive – que l’UPR est le seul mouvement à proposer clairement – est la clé pour redonner du sens à notre démocratie et à la République, pour relancer l’économie, protéger nos acquis sociaux, dégager la France de l’Empire qui l’asservit et nous opposer aux dérives guerrières du choc des civilisations. L’UPR invite en conséquence tous les Français de bonne volonté à se rassembler, en mettant provisoirement de côté le clivage droite/centre/gauche, le temps de récupérer, tous ensemble, la plénitude de notre souveraineté et de notre démocratie.

    Pour parvenir pour de bon à ce rassemblement de tous les Français sur l’essentiel, l’UPR veille à ne jamais prendre de position qui heurterait la sensibilité et les convictions de tous ceux qui lui font confiance. Conformément à sa Charte fondatrice, l’UPR refuse ainsi de céder aux sirènes des accords électoraux qui la feraient tomber dans l’un des camps. De même, elle refuse de prendre position sur tous les sujets polémiques et secondaires sur lesquels certains s’ingénient à faire s’opposer nos concitoyens, pour mieux leur masquer le fait que le pouvoir de décision, sur ces sujets aussi, leur ont été dérobés.

    L’UPR veut refaire de notre pays le porte-parole planétaire de la liberté, de la paix et de la coopération entre les peuples et les nations, en refusant en particulier de procéder à une distinction, suspecte et dangereuse, en fonction de l’appartenance ou non au continent européen.

    Marié et père de deux enfants, François Asselineau est aussi un globe-trotter impénitent qui s’est déjà rendu dans 85 pays du monde sur les 5 continents. En particulier passionné d’Asie et d’Océanie, il a vécu au Japon et parle le japonais.


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